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Je ne sais pas m’en sortir sans ailes, nymphes du naphte.
Je ne sais pas m’en sortir sans ailes, nymphes du naphte.
Je savais combien la vie pouvait être dure, mais la sentence se confirmait : après m’être risquée à la croquer à pleines dents, me voilà édentée. É-den-tée...
Je ne sais pas quoi faire de la pitié. Elle me coûte. Aussi, je la renvoie systématiquement à l’expéditeur, et sans enveloppe prépayée.
J’ai toujours su que j’étais une bonne personne ; toujours… jusqu’à ce que je ne rencontre mon surmoi, drôle de frimousse, drôle de fripouille, qui ne m’aimait ...
Je ne savais pas que Georges Perec avait habité au numéro 24 de la rue Vilin. Cette découverte a provoqué en moi une joie enfantine – c’est-à-dire, pure et plei...
Je ne savais pas que le monde et moi pouvions présenter, après rapide observation, le même diagnostic, à quelques nuances près : multiples récidives de lar...
Ils ne savaient pas, ces amoureux des bancs lubriques, qu’ils s’embrassaient rue du Béguin, et que leur présumé grand amour n’en était qu’un, un de plus parmi c...
Je ne savais pas que les insectes étaient divisés en deux familles distinctes : les ptérygotes (avec ailes) et les aptérygotes (sans ailes), ces derniers se div...
Je ne savais pas que l’axiome de Lavoisier, selon lequel « rien ne se crée et rien ne se perd, tout se transforme », n’était, en réalité, que la reprise de la f...
Je ne savais pas motoriser la vie ; la privais de contact.
Ils ne savaient pas si se revoir était une bonne idée : le déluge de pleurs, les cris électriques et les injures acides du matin même n’étaient guère de bons pr...
Ils ne savaient pas où allait les conduire ce charmant autocar – spécialement réservé à leur seul usage, par les soins du prodigue gouvernement –, jusqu’au mome...