17.01.23

Un peu plus et je manquais à tous mes devoirs en cette nouvelle année ! Mais il est encore temps pour les vœux comme le rappelle sciemment la coach de Madame le Figaro : La fourchette s’étend sur l’ensemble du mois de janvier ; fin décembre, c’est trop tôt mais le 1er février, un peu tard. Ah, la ponctualité ! Un juste milieu si fugace entre trop d’avance et ce loupé.

Je ne suis pas coach pour un sou, mais je ne crois pas me tromper en avançant qu’être à l’heure peut procurer une joie similaire à celle de planter la dent de sa fourchette pile au cœur du dernier petit pois, arrêtant ainsi – ce n’est pas trop tôt ! – sa course folle à équidistance des bords de l’assiette plate comme une pagaie, ou encore le capuchon de ces tubes à bulles de savon ; capuchon dans lequel se cachent souvent une bille et son labyrinthe, faisant de ce tube un cadeau doublement divertissant et triplement économique puisqu’on peut le réutiliser ensuite en y mettant une autre solution, qui finira elle aussi par éclater au visage. (Entre-temps, il est possible que votre petit pois, ainsi brinquebalé dans tous les sens des aiguilles d’une montre, soit devenu verdâtre : signe qu’il faudra moins tergiverser la prochaine fois.)

A ce propos, vite vite vite, les vœux ! Et que puis-je vous souhaiter sinon que tous vos rêves deviennent, alités, aussi solubles que la chicorée, un soupçon de vitamines alphabet et quantité de remèdes un peu trop ronds pour être honnêtes, mais si bien dissous dans la popote ou la pâtée qu’on en mangerait.

Et pour ma part, de continuer ici à vous présenter mes meilleurs succédanés.

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