21.12.22

Le miracle est un marché de niche. D’ailleurs, je ne serais pas étonnée de le voir bientôt, jouant des coudes, se faire une petite place dans l’enfilade de chalets adorables où les douces épices de Noël – c’est-à-dire du pinard bien chaud – se mêlent aux microbes de saison, qui crachinent localement sur les immenses gamelles de tartiflette et d’aligot.

Puisse le ciel lui tomber sur la tête avant la pyramide de tourtons !

D’abord incognito entre deux rangées de fausses bougies « effet cire fondue » ou « flamme vacillante », on le surprendrait ensuite à faire son trou, et pourquoi pas dans ce charmant cabanon qui sent déjà fort le saint-nectaire ? ou bien même dans le cœur de la meule en train de fondre à l’instar des badauds qui se pressent autour du brasero, attendant que leurs diots finissent eux aussi de rendre leur graisse.

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