Le matador qui la courtise est sans banderilles comme ce sont des seringues que l’on plante aujourd’hui dans la jeunesse callipyge. Laquelle, c’est un conseil, préférera le taureau, sinon la mouche qui l’assomme.
Cependant éblouie par l’habit de lumière de celui qui la convoite, elle ne peut s’empêcher de rougir et, pareille à l’étoffe écarlate, excite par chance l’autre animal. Il fond alors sur ses lèvres couleur pommette et la demoiselle, sans plus de détresse, enfin s’endort dans le plus simple appareil et le berceau de ses cornes. Ainsi la belle et la bête se sauvent-elles l’une l’autre de l’estocade.
Piqué au vif, le toréador ne peut qu’assister à la scène, puis disparaître dans les bras de sa chère et tendre muleta dont la jupe tournoie encore.