On a été coupés.
Je n’ai rien entendu
à ton dernier souffle.
Tu peux répéter ?
Répète-le encore.
Le téléphone vibre une dernière fois pour avertir qu’il va bientôt s’éteindre. Ma foi, les hommes devraient en prendre de la graine ! Au mieux nous accordent-ils un pauvre spasme, lequel nous crispe à son tour. Injoignables du jour au lendemain, ils auront raccroché à notre insu — depuis combien de temps, au juste, est-ce que je parle dans le vide ?
— Veux-tu bien répéter ! Répète encore ou la critique sera assassine : on n’y croit pas une seule seconde, à ta mort.