19.07.22

Les ventilateurs tournent à plein régime, mélangeant les haleines, toutes les sueurs entre elles : une party de débauche olfactive. Demain, tout sera insipide ; tes cellules, en dégrisement. Je passe par toutes les couleurs et dès que possible.

L’éventail, du reste, n’est pas la solution comme il attise les flammes ; lesquelles s’agitent, soufflent et se raniment, enfin produisent déjà seules le vent qui les alimente. En un mot, le feu n’a pas besoin de toi. Toi, en revanche…

Prendre les choses en main, pourquoi non, si le matériau est noble à l’instar de ta parole. Cependant je ne ferai pas feu de tout bois ; seulement assez, si tu veux bien, pour quelques étincelles et ne pas avoir froid.

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