Autoritaire, la lumière pénètre sans ciller. Je ne vois plus l’heure s’afficher sur l’écran : suspendues dans l’air, les particules remplacent les secondes. L’appartement est traversant : baigné de poussière.
Laquelle ne s’est encore déposée par terre. Partout elle volette, constelle la pièce. L’air est un rideau opaque, une vieille étoffe qui se fait battre : les poumons filtrent comme ils peuvent ce que je respire. Aussi le balai n’est-il d’aucune utilité : je prends mon filet à papillons, rattrape au moins cinq minutes de mon précieux temps à perdre. Soit une réserve de trois cents moutons.
En somme, je suis dans un bon jour – ce qui arrive une semaine sur deux.