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Je ne savais pas qu’une météorite vieille de plus de quatre milliards d’années était tombée sur le toit de Martine Comette qui, pour sa part, n’avait pas encore atteint la quarantaine (en matière de longévité, les hommes ne font vraiment pas le poids, et ce, malgré leur gravité). Tuile perforée. Fuite d’eau. Couvreur étonné. Minéralogistes prévenus et avisés. L’ovoïde, une fois extrait de la laine de verre, put être identifié : une chondrite provenant de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. Extraordinaire.

Cet événement date déjà de 2011. Depuis, Madame Comette s’est découvert une passion pour l’astronomie, c’est tombé sur elle, comme un cheveu sur la soupe. Aussi jouit-elle d’une grande popularité auprès des minéralogistes et autres chasseurs de météorites qui, pour certains, vont même jusqu’à la qualifier d’idole. D’une pierre deux coups, si je puis dire.

De toute évidence, et c’est bien dommage, elles ne comprennent pas les calembours, les pierres, mais reconnaissons qu’elles inspirent de belles histoires ; histoires que le réel, et sans notre concours, se charge parfois de tirer par les cheveux. Ce doit être pour en stimuler la pousse. (Une astuce entendue chez le coiffeur alors que mes cheveux tombaient par terre. Ils avaient à peine quatre ans.)

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