Je ne savais pas qu’existait, dans un minuscule village de Bourgogne, la rue du Chat fou. A cet endroit, j’ai entendu dire que les habitants se jetaient de leurs balcons et qu’ils retombaient toujours sur leurs pattes ; néanmoins, la cause de la défenestration reste assez obscure. Peut-être que ces braves gens n’avaient d’autre richesse qu’eux-mêmes, et qu’ils voulaient, à leur façon, rendre justice au proverbe « jeter l’argent par les fenêtres »… Ce n’est qu’une hypothèse. Quoi qu’il en soit, ces acrobaties effrayaient tant les passants que l’on n’y trouvait jamais un chat ; un fou seulement, et, parfois, des serpents qui passaient le temps en se mordant la queue.