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Je ne sais plus vraiment où j’habite – vraiment plus serait d’ailleurs plus juste : sur la carte, ma position géographique reste introuvable. C’est comme si, à force de rester cloîtrée, même les ondes n’osaient plus m’approcher, sans doute effrayées par l’herméticité de mon antre. Mais je ne mords pas ! Je dors juste, et, oui, je bave peut-être un peu (aucun signe de rage n’est à noter, cependant). Et pour ces raisons, ne vaudrais-je plus la peine d’être géolocalisée ? C’est qu’elles vont finir par me vexer ! Propagez-vous donc, faites bourdonner mes oreilles ! Vous me transporteriez dans les champs ; j’entendrais les grillons…

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