On sait, depuis Aristote, que la nature a horreur du vide ; mais qu’en est-il de la petite nature (que je suis, que nous sommes tous, peut-être…) ? A-t-elle peur d’un petit vide, ou n’a-t-elle qu’un petit peu peur du vide ? Troisième hypothèse : redouterait-elle que le Vide, après toute une vie passée à s’en méfier comme d’un tyrannique colosse, ne soit finalement qu’un tout tout petit trou ?