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Je ne savais pas qu’un doppelgänger était, selon la terminologie allemande, le double (bien souvent imaginaire, et parfois maléfique) d’une personne. Et dire que, durant toutes les années où ces Saint-Bernards aux tonnelets de lithium m’en parlaient, j’ai toujours pensé qu’il s’agissait de la race du chien que j’avais quand j’étais petite ! Il s’agissait, précisément, d’un chien à mi-chemin entre le Dobermann et le Grand Münsterländer, sur lequel je galopais et devenais libre, amazone érogène… Selon certaines sources (mes parents), je n’aurais jamais eu de chien, mais n’aurais-je pas pu en avoir si j’avais été quelqu’un d’autre qui en avait un ? Il m’aurait fallu un peu plus de preuves à l’appui pour mettre la puce à mon oreille, et éviter ainsi cet incorrigible malentendu référentiel ! D’ailleurs, au sein d’une famille aussi respectable, comment mon chien aurait-il pu en avoir, des puces, et, de fait, m’en transmettre ?

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