Je ne savais pas que les poissons volants, libellules des mers chaudes, volaient – jusqu’ici, rien d’exceptionnel étant donné leur dénomination ; qu’ils volaient, donc, sur une extraordinaire longueur, de trente à cinquante mètres, leur permettant d’échapper un temps à leurs prédateurs marins, et, peut-être, de contempler le paysage environnant. L’Exocet, missile antinavire équipé d’un turboréacteur, fut d’ailleurs nommé ainsi en référence à l’exocoetus volitans, nom savant dudit poisson, qui, finalement, devrait réfléchir à deux fois avant de mettre le nez dehors : l’air et la terre possèdent, eux aussi, leur lot de requins.