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Je ne savais pas que l’orque, même adulte, ne quittait jamais sa mère. Ses rares périodes d’indépendance, notamment pour l’accouplement, sont toujours brèves et, une fois les ébats terminés, elle revient dans le groupe auprès de l’orque mère. Sur terre, notre lot de consolation post-procréation se résume à quelques séances de thérapies de couple, d’utiles repères calorifiques et signalétiques (nous ne sommes jamais à l’abri d’un écart de conduite), et un abondant choix de livres-miracles veillant à notre bon épanouissement personnel ; lot que l’homme adulte, s’il ne veut pas être perçu comme un attardé, un psychotique ou un néo-Œdipe, doit malheureusement privilégier aux jupes de sa mère.

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