Je ne savais pas qu’à la fin du dix-neuvième siècle, écrit noir sur blanc dans la section « Savoir-vivre » du Mémento Larousse, était accordée à ceux qui avaient perdu un parent une période de deuil de dix-huit mois – ni plus ni moins le temps d’enfanter deux prématurés afin de rééquilibrer le nombre d’humains sur le globe. (Le manuel, intitulé Vivre le deuil pour les nuls (vu, de mes yeux vu), fait d’une absolue épreuve une épreuve à compléments, comme le sont celles de maths ou d’histoire-géo, et nous rappelle qu’à chaque problème sa solution.)