Je ne savais pas que l’expression « pleurer comme une Madeleine » faisait référence à Marie de Magdala, désespérée face au tombeau vide du Christ, et non pas – sacrilège ! – au petit coquillage pur beurre, que certains amateurs trempent dans le thé. Je veux bien admettre que penser Jésus disparu à jamais puisse causer du chagrin, mais s’effriter, sitôt les yeux humides, sans même avoir le temps de fondre en larmes, n’est-ce pas là le vrai sort des inconsolables ?