Je ne savais pas que la fleur de lys avait son adjectif : « fleurdelyssé ». L’absence d’espace entre les trois pétales du mot initialement composé me donne envie d’effleurer la langue, me rappelle que j’ai le spleen – de ta main qui ne retire plus mes épines, de ta peau, de tout ton corps enfin, qui ne tient plus debout, tel un lourd tableau pleinairiste privé de cheville –, le spleen du temps où nous partagions le même pistil.