Je ne savais pas que l’on pouvait, en échange d’un brin de monnaie, donner son prénom aux tempêtes futures, encore libres d’apparaître ou de se résorber, encore anonymes… (La liste d’attente est très longue : il faudra vous accrocher à la vie ; laisser à l’apocalypse, et à votre rêve de reconnaissance, le temps d’arriver…) En somme, les catastrophes naturelles seraient condamnées à l’anthropomorphisation afin de paraître moins effrayantes ou de combler quelques fêlures narcissiques ! Leur a-t-on seulement demandé leur avis ? Et si elles s’en sentaient tout bonnement injuriées ? D’après moi, mieux vaut laisser à l’impétueuse tornade le choix de sa dénomination, et, à l’homme, la possibilité de se concentrer sur ses propres perturbations (entre autres, identitaires)…